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Un secrétaire de l’État français suggère à ses citoyens de ne pas faire leurs courses de Noël sur Amazon

Agnès Pannier-Runacher a demandé aux Français d’arrêter de faire leurs achats de fins d’années sur les sites de ventes en ligne « qui ne paient pas d’impôts en France », et privilégier au lieu de cela les commerces de proximité. Est-ce que les grands e-commerçants profitent-ils un peu trop du mouvement de contestation des « gilets jaunes » au détriment des commerces physiques ? C’est ce que pense la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie.

Les Français ont une part de responsabilité

Interrogée par le site RTL sur les conséquences que pourrait apporter la crise sociale des gilets jaunes qui a tout de même entraîné d’après elle une énorme perte de plus de 25 % des chiffres d’affaire au sein des magasins traditionnels. Cette dernière a d’ailleurs déclaré qu’« Il y a une responsabilité des Français. Si on veut aider les commerçants à passer ce cap c’est aussi à nous Français dans nos achats de Noël de faire en sorte de descendre de chez nous et d’aller acheter dans la distribution, chez nos commerçants de proximité, chez nos artisans, plutôt que de céder à la facilité de la plateforme internet, grande et internationale, qui ne paie pas d’impôts en France ».

Il est évident qu’Agnès Pannier-Runacher fait indirectement allusion au géant de l’e-commerce, Amazon, qui a une part de marché estimée à 18,9 % l’année dernière par Kantar Worldpanel. Il est donc le leader de la vente en ligne dans l’Hexagone en devançant de très loin le second, qui est Cdiscount.

Une taxe nationale sur les géants américains en 2019

Amazon fait partie des grands sites d’e-commerce du numérique (Google, Facebook, Apple, etc.) auxquels, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, veut obliger à payer une taxe nationale sur leur C.A (chiffre d’affaire) à partir de 2019, si rien n’est encore abouti sur les discussions en cours au niveau européen.

La secrétaire a également été questionnée sur les craintes des clients français concernant leur sécurité après la fameuse attaque du marché de Noël à Strasbourg, elle a affirmé que l’on peut tous y aller, car, on cite «…moi je le fais ». Elle a aussi ajouté qu’ « On peut aider les commerçants à passer ce cap, c’est très important et vous n’êtes pas obligés d’aller faire vos courses le samedi. C’est un moment où nous devons être solidaires ensemble » juste après avoir les manifestants à stopper leur mouvement de contestation.

Agnès Pannier-Runacher a aussi tenu à dire que la période de Noël est tout en premier lieu « un moment où nous devons nous rassembler, être solidaires ensemble ». D’après elle, il est important de montrer « ce qu’est une grande Nation, ce besoin de solidarité et ce besoin d’unité dans l’adversité ».

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