Le 6 novembre, Donald Trump a été élu 47ᵉ président des États-Unis, remportant une victoire décisive face à la démocrate Kamala Harris. Dès l’annonce des résultats, il s’est attelé aux premiers travaux de son second mandat, à commencer par la nomination des figures clés de sa future administration, qui prendra ses fonctions en janvier 2025.
Victoire surprise et majorité au Sénat
Contre toute attente, Donald Trump a battu Kamala Harris en emportant l’ensemble des sept États-clés : la Géorgie, le Nevada, l’Arizona, le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, autrefois acquis à Joe Biden. Avec plus de 50 % des voix, il devient le premier républicain depuis George W. Bush en 2004 à dépasser ce seuil, obtenant ainsi 312 grands électeurs sur 538. Grâce à l’élan de cette victoire, le camp républicain a également regagné la majorité au Sénat, offrant potentiellement à Trump davantage de liberté budgétaire, en fonction des résultats encore attendus à la Chambre des représentants.
Les premières nominations : une équipe fidèle et expérimentée
Les premières nominations de cette nouvelle administration se profilent, avec Susie Wiles, proche alliée de Trump, annoncée comme cheffe de cabinet, première femme à occuper ce poste. D’autres noms marquants incluent Tom Homan, choisi pour diriger l’agence de contrôle des frontières (ICE) et Lee Zeldin pour l’Agence de protection de l’environnement. Michael Walt, pour sa part, deviendrait conseiller à la sécurité nationale.
Priorité aux relations internationales : Israël et l’Ukraine en tête
Trump a déjà entamé des discussions stratégiques avec plusieurs leaders internationaux. Elise Stefanik a été désignée pour représenter les États-Unis à l’ONU, affichant un soutien affirmé à Israël. Trump a aussi intensifié ses échanges avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour renforcer l’alliance américano-israélienne. Côté ukrainien, Trump a eu des entretiens informels avec Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, réaffirmant son scepticisme envers le soutien financier américain à l’Ukraine.
Robert Kennedy Jr. et Elon Musk pressentis pour des rôles de premier plan
Parmi les personnalités qui pourraient rejoindre son équipe, Robert Kennedy Jr., allié de dernière minute et critique des vaccins, pourrait se voir confier un rôle en santé publique. Elon Musk, dont l’implication dans la campagne a été notable, pourrait quant à lui mener une refonte de l’administration fédérale, axée sur la rigueur budgétaire. L’impact de cette victoire a été favorable pour Wall Street, avec une hausse significative des indices boursiers et de l’action Tesla.
Rencontre avec Joe Biden pour une transition pacifique
Le 13 novembre, Joe Biden accueillera Donald Trump à la Maison Blanche pour entamer une transition « pacifique et ordonnée ». Bien qu’ayant quitté la course face aux critiques sur son âge, Biden a appelé à une réduction des tensions politiques. La vice-présidente défaite, Kamala Harris, a également exprimé son soutien à un transfert de pouvoir serein, dans un climat encore marqué par l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021.
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Spécialiste en économie pour news.chastin.com, Yeva s'intéresse aux évolutions des marchés mondiaux et les enjeux financiers qui façonnent l'économie. Passionnée par l’analyse des dynamiques économiques et leur impact global, elle aime simplifier les concepts financiers pour les rendre accessibles à un large public. Lorsqu'elle ne se consacre pas à l'économie, Yeva se passionne pour le yoga et la littérature contemporaine.
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