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La mongolie adopte une monnaie virtuelle, l’Inde interdit les échanges de cryptomonnaie

La Mongolie vient de faire un pas en avant dans le monde des cryptomonnaies. Il est vrai que ce n’est pas le pays qui nous vient directement à l’esprit quand on entend le terme de cryptomonnaie. Pour autant, le pays est un précurseur dans l’adoption de la monnaie virtuelle. En effet, la banque centrale a donné l’autorisation d’émettre la première crypto-monnaie du pays. Elle sera distribuée par Mobicom, le principal opérateur de la Mongolie.

Un cadre adapté à l’initiative de la banque centrale

La banque centrale de la Mongolie a rédigé un décret afin de mettre en place un cadre légal pour les crypto-monnaies en Avril dernier. Cette autorisation est à l’image de la France qui œuvre elle pour les ICO’s (les levées de fonds en cryptomonnaies)

Mobifinance qui est détenue par Mobicom a été la première compagnie à obtenir un certificat officiel pour émettre une devise électronique. Cette dernière portera le nom de ‘’Candy’’. Par ailleurs, une cérémonie officielle a été planifiée par la banque centrale de Mongolie pour célébrer cette première monnaie numérique a annoncé le journal Montsame.

La cryptomonnaie sonne-t-elle la fin des billets ?

‘’ Maintenant que les devises électroniques commencent à circuler, les distributeurs de billets et les cartes vont appartenir au passé’’ A déclaré le PDG de Mobicom, Tatsuya Hamada dans une intervention publique. Tel est son point de vue sur l’évolution des crypto-monnaies :

Si la Mongolie est partisane face aux crypto-monnaies, ce n’est pas le cas de tous les pays asiatiques. En effet, la plateforme d’échange de crypto-monnaies indienne adû fermer son site. Les banques traditionnelles ont en effet fait pression sur la plateforme. Le gouvernement a complètement interdit l’usage de ces monnaies numériques.

Zebpay qui a été pendant l’une des plus grandes plateformes d’échange de crypto-monnaies en Inde a dû fermer. Ses volumes ont chuté depuis l’interdiction émise par la banque centrale locale en avril dernier. A cette heure la plateforme a elle même annoncé devoir mettre définitivement la clé sous la porte.

L’inde bloque les échanges

La France a été l’un des pays à mettre une structure dédiée aux cryptomonnaies pour certains secteurs d’activité. Il n’en va pas de même pour l’Inde qui est totalement réfractaire à l’idée d’autoriser l’usage, l’échange, le minage… de devise virtuelle. En effet, elle a voulu limiter l’utilisation des crypto-monnaies. Et le moyen a été d’interdire aux banques locales d’aider les plateformes d’échange de crypto-monnaies. Les plateformes ont vu d’un mauvais œil cette restriction c’est pourquoi ils ont créé une pétition pour annuler ce décret. Malgré beaucoup de bonne volonté cela n’a pas été suffisant pour faire changer le gouvernement d’avis. Cette décision semble être sans appel, elle a été difficile à accepter pour de nombreuses plateformes.

Par exemple, Zebpay, faisait jusqu’à aujourd’hui prêt de 5 millions de dollars par jour et est tombé en seulement 24 heures à moins de 200 000 dollars par jours. Après cette baisse considérable, la plateforme essaie de sortir la tête de l’eau, mais cela semble compliqué pour elle.

Zebpay sur la défensive

C’est dans un Tweet, sur son compte officiel que la plateforme a annoncé qu’elle arrêtait définitivement son service de trading de monnaie virtuelle. La plateforme a fait savoir à ses utilisateur qu’elle annulera par conséquent tous les ordres en cours. De fait, les clients ayant amis des transactions se verront remboursés sur leurs portefeuilles électroniques.

Zebpay a lutté dans une atmosphère ‘’extrêmement difficile’’ a déclaré la start-up dans un article sur son blog. Si la plateforme d’échange s’arrête, Zebpay continuera d’offrir un support pour les portefeuilles de stockage. Au final ce sont 20 crypto-monnaies qui sont supportées par le service.

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