La Banque nationale d’Éthiopie (NBE) a déclaré qu’elle ne reconnaissait pas les cryptos comme méthode de paiement légale. De plus, elle souligne que les résidents devraient éviter de les utiliser. La banque insiste sur le fait que le birr, monnaie locale, est le seul moyen légal de régler des transactions en Éthiopie.
Les cryptos sont illégales pour les transactions commerciales en Éthiopie
Dans un communiqué au média affilié à l’État, FBC, la Banque centrale d’Éthiopie a mis en garde les citoyens contre les transactions de crypto-monnaie «illégales». Le rapport ajoute que les banques centrales ne reconnaissent toujours pas les cryptos comme Bitcoin comme moyen de paiement. La NBE pense que les monnaies virtuelles sont utilisées pour des activités financières informelles et le blanchiment d’argent dans le pays.
Le rapport a fait référence à une déclaration de NBE, qui a rappelé aux habitants du pays que le birr reste la seule monnaie ayant cours légal en Éthiopie.
« La monnaie nationale de l’Éthiopie est le birr éthiopien, toute transaction financière en Éthiopie devant être payée en birrs, conformément à la loi«
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Les résidents sont invités à signaler les transactions cryptographiques.
En outre, l’Éthiopie n’a pas purement et simplement interdit les crypto-monnaies, mais a adopté une approche attentiste. Cependant, cette pratique n’a pas empêché le gouvernement éthiopien d’établir une relation de travail avec Cardano. En avril 2021, le gouvernement éthiopien a lancé une initiative avec Input-Output Global, la société responsable de la blockchain Cardano. Cela pour créer une identification numérique décentralisée pour les étudiants et les enseignants.
Cependant, cela n’a pas empêché la NBE de répéter son affirmation. Les crypto-monnaies sont principalement utilisées dans des stratagèmes de blanchiment d’argent, selon elle. Par ailleurs, la banque a encouragé les citoyens à s’abstenir d’utiliser des crypto-monnaies. La banque a également exhorté les résidents à signaler ces transactions lorsqu’ils les rencontrent.
Les attitudes envers les monnaies numériques en Afrique sont déjà fragmentées. En avril, la République Centrafricaine, l’un des pays les plus pauvres du monde, a adopté le bitcoin comme monnaie légale. Le Cameroun, la République démocratique du Congo et la République du Congo ont également entamé des négociations avec la Fondation TON en avril. Cela afin de lancer des stablecoins localisés qui ne sont pas liés aux banques centrales.
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