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Une grande évolution dans Apple stores

Apple met des ballasts dans l’App Store, espérant ne pas trop perdre le contrôle

Apple a déposé une liste de propositions pour l’App Store afin de mettre fin au recours collectif à son encontre. En plus des affaires judiciaires, la société américaine tente de calmer le jeu en raison de la pression croissante sur ses pratiques de magasin d’applications.

Une grande évolution dans Apple stores

Apple essaie de s’impliquer, ce qui est un processus d’équilibrage difficile. Sous l ’influence des autorités de régulation, ils se sont de plus en plus intéressés aux règles fixées par leur App Store, mais ont aussi été en proie à des poursuites judiciaires ces deux dernières années soit Epic, soit initiée par des développeurs plus modérés recours collectif. Ce dernier veut briser les inculpations de domination sur l’App Store sans perdre le contrôle de sa plateforme.

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Lors d’un communiqué publié le 26 août 2021 par la firme de Cupertino, la société américaine a mené une certaine optimisation à son App Store. Et le plus essentiel c’est que les développeurs ont le droit de communiquer avec leurs clients hormis l’application iOS, une communication par email pour les informer de l’offre. En outre, ils ont la possibilité de proposer leur service en se rendant via le site officiel sans passer sur le box Apple. Lors de la conférence de presse, il a été rappelé qu’il s’agissait de clarifier le champ d’application des règles mises à jour en juin 2021, mais sa rédaction ne semblait pas permettre une orientation client spécifique (uniquement des e-mails généraux à tout le monde).

Une technique de paiement en dehors de l’application

L’entreprise a noté que cette modification peut avoir un impact sur les finances de l’entreprise. Par contre comme toujours, les développeurs ne paieront pas de commissions Apple pour les achats effectués en dehors de leurs applications ou de l’App Store. 

Évidemment, si les développeurs parviennent à convaincre leurs clients de prioriser l’achat ou l’abonnement en dehors de l’écosystème Apple plutôt que dans l’application iOS, ils pourront échapper aux frais facturés par l’entreprise. La prémisse est que l’utilisateur s’engage à contacter par e-mail. Apple a renoncé aux développeurs, en particulier ceux dont les revenus annuels sont inférieurs à 1 million de dollars. Pour eux, le taux de commission pour les achats via l’App Store et son système de paiement conçu est passé de 15 % à 30 %. Ce montant est applicable dès la première année. Auparavant, cette réduction ne touchait que les abonnements, à partir de la deuxième année. Certaines autres mesures annoncées le 26 août visaient également les petits développeurs.

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Cependant, la série de mesures d’Apple reste hypothétique, car elle doit être vérifiée par le tribunal chargé du dossier. Leur impact sur les frondes qui enfreignent les règles de l’App Store peut également être limité : même s’ils sont approuvés par le tribunal, ce qui mettra fin au recours collectif contre Cupertino, ils ne suffiront pas à clore toutes les contestations. En attente d’action. Ils sont motivés par la perspective d’ouvrir davantage l’App Store et de restreindre le contrôle d’Apple.

Une querelle juridique qui n’a pas encore terminé

Aucun de ces indices ne devrait avoir quoi que ce soit avec le cas spécifique entre Apple et Epic. Epic est le studio derrière le populaire jeu vidéo Fortnite, qui tente de briser le cadre établi par l’App Store à cet égard, c’est ce qui amène le litige avec Apple. À vrai dire, c’est une procédure distincte et son verdict est en cours de jugement. Lors de son briefing du 27 août, Apple a estimé que le procès pourrait apparaître en septembre.

Epic s’est rapidement retrouvé à la pointe de l’opposition à Apple : il a condamné la baisse des commissions pour les petits développeurs, l’a vue comme une simple stratégie pour les persuader, et s’est retrouvé avec Spotify en tant que leader de l’alliance ainsi que Deezer, Tinder, Meetic et ProtonMail. En général, si les applications sont toutes conçues par de petits développeurs, elles serviront aussi de porte-parole pensant que le coût est trop élevé, les développeurs n’ont pas assez de liberté.

Apple est actuellement sous la pression des régulateurs et des législateurs

La pression sur les régulateurs et les législateurs augmente également. La Commission européenne a envoyé certaines enquêtes sur l’App Store, Apple Pay, Apple Music et Apple Books soupçonnés de comportement anticoncurrentiel. 

C’est Apple qui a fait les règles qui s’appliquent à la distribution d’applications aux utilisateurs d’iPhone et d’iPad », a déclaré Bruxelles lors du lancement de l’enquête. La plateforme Android Google Play de différentes manières. Outre-Atlantique, des élus ont mené des suggestions législatives pour réguler de différentes manières les magasins comme l’App Store et la plateforme Android Google Play.

Tous ces cas soulèvent la question du contrôle exercé par Apple sur l’App Store, qui est le seul endroit où vous pouvez télécharger des applications mobiles, même si votre iPhone ou iPad est jailbreaké pour accéder au magasin. Informel, nécessite certaines compétences techniques et doit exploiter les vulnérabilités du système d’exploitation, ce qui est en fait un risque. Cependant, dans un monde où il n’y a que deux systèmes d’exploitation, Android et iOS, sur le marché de la téléphonie mobile, certains soupçonnent qu’Apple et Google profiteront de ce duopole pour rendre les téléphones intelligents sans entrave.

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