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Facebook a six semaines pour répondre à l’ordre de transfert de données UE-États-Unis


À la suite d’une décision de la Haute Cour, le géant de la technologie a eu le temps de répondre à une ordonnance qui pourrait bloquer les flux de données transatlantiques.

Facebook a eu six semaines pour répondre à une décision de la Haute Cour qui pourrait à terme interdire sa capacité à transférer des données entre l’Europe et les États-Unis.

Plus tôt ce mois-ci, Facebook a perdu sa tentative devant le tribunal de bloquer une enquête de la Commission de protection des données sur ces transferts de données.

L’arrêt du 14 mai permet à la DPC de poursuivre son enquête sur les transferts transatlantiques de données sur la base d’une autre décision de la Cour de justice de l’Union européenne l’année dernière qui a invalidé le mécanisme de transferts UE-États-Unis.

DPC, qui supervise Facebook en Europe en vertu de réglementations comme le RGPD, a émis une ordonnance provisoire en août demandant à Facebook de cesser ces transferts de données.

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Toute l’affaire est enracinée dans des affaires prises par l’activiste autrichien de la protection de la vie privée Max Schrems sur la protection des données des citoyens de l’UE lorsque ces données sont envoyées aux États-Unis et si elles risquent d’être surveillées de masse par les États-Unis. Schrems souhaite que des protections juridiques claires soient mises en place pour les Européens afin d’éviter que cela ne se produise.

Maintenant, après la décision de la Haute Cour irlandaise, la voie a été dégagée pour que la DPC poursuive son enquête.

Facebook a eu six semaines pour répondre avec des soumissions au régulateur.

Les transferts de données entre l’Europe et les États-Unis sont toujours en place pour le moment. Facebook a déclaré que toute interdiction des flux de données transatlantiques serait «dévastatrice» pour ses activités et causerait des dommages «irréversibles».

Dans un affidavit adressé à la Haute Cour l’année dernière, quelques semaines après l’ordonnance provisoire de la DPC, Facebook a averti qu’il pourrait cesser les opérations européennes si une telle interdiction de transfert de données était introduite, bien que la réclamation soit davantage une déclaration du pire des cas pour Facebook plutôt qu’une menace.

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