Les verrouillages, la distanciation sociale et le travail à distance ont tous eu un effet profond sur les opérations du fournisseur d’espace de bureau.
Les verrouillages et le travail à distance ont durement frappé WeWork, le fournisseur d’espaces de bureau ayant enregistré une perte de 2,1 milliards de dollars au cours du dernier trimestre.
Les revenus trimestriels ont diminué de près de moitié, passant de 1,1 milliard de dollars à 598 millions de dollars, selon un rapport du Financial Times avec près de 200 000 «membres» quittant le service.
La société se prépare à faire ses débuts tant attendus – et auparavant conservés – en bourse, mais à cette occasion, elle fait face à un marché radicalement différent pour la demande d’espace de bureau alors que la pandémie continue de dicter le travail à distance.
La société s’attend à voir quelque chose d’un rebond alors que les entreprises commencent à retourner dans les bureaux, ne serait-ce que partiellement ou sur une base hybride. Cela pourrait entraîner une augmentation de la demande pour les baux à court terme fournis par WeWork.
Les taux d’occupation au dernier trimestre étaient de 50%, une légère augmentation par rapport à 47% le trimestre précédent. Plus tôt ce mois-ci, Klarna, la plus grande société fintech privée d’Europe, a occupé un grand espace géré par WeWork à Londres pour son nouveau siège social.
Cependant, les chiffres pourraient jeter un voile sur les efforts renouvelés de la société soutenue par Softbank pour finalement entrer en bourse.
La précédente tentative de WeWork de rendre publique en 2019 a été abandonnée en raison de préoccupations concernant le contrôle et la direction du directeur général de l’époque, Adam Neumann. Le cofondateur a depuis quitté ce poste tandis que la société a considérablement réorganisé son bilan avec des suppressions d’emplois et la vente de divers actifs. L’entreprise est désormais dirigée par le vétéran de l’immobilier Sandeep Mathrani.
Ce nouvel effort pour devenir public est différent. Cette fois, WeWork fusionne avec une société d’acquisition à vocation spéciale, ou SPAC, déjà cotée sur le Nasdaq. L’accord avec BowX Acquisition valoriserait WeWork à environ 9 milliards de dollars.
L’instabilité du marché des espaces de bureaux et le fait que les retours au bureau seront inégaux plutôt qu’une vague donneront matière à réflexion pour de nombreux investisseurs.